Ah nous étions bien trente au service du roi
Informations diverses
|
Paroles
Nous étions trois marins au service du roi
Pour l’amour d’une fille maluron lanfan malurette
Nous avons déserté maluron lanfan maluré
Pour l’amour d’une fille nous avons déserté
Quand nous fûmes sur la route, on nous a arrêté
Arrête, soldat, arrête, montre-nous tes papiers
Des papiers, Capitaine, on ne m’en a pas donné
Le congé que je porte, il est sous mes souliers
Les clous en sont les lettres, la semelle le papier
On nous prend on nous mène, en prison quelle pitié
On fut bien six semaines, sans y être jugés
Au bout de la septième, on nous a condamnés
On nous jugea à pendre, ou être fusillés
Sur la place du Havre, la place du vieux marché
En montant la potence, nous nous sommes écriés
Camarades, camarades, où est le temps passé ?
Qu’on allait boire bouteille, nos belles à nos côtés
Références
Collecté auprès de Yvonne Cuvier à Saint-Pierre-en-Port (Seine-Maritime) en 2012 (Notice RADdO 275694), auprès de Patrick Denain à Hattenville (Seine-Maritime) en 2008 (Notice RADdO 275881) auprès de Marie Desjardins dite Marie Maillous, à St Pierre en Port (Seine-Maritime) en 1960 (Notice RADdO 275694).
Chantée par le groupe Marée de Paradis sur l’album Le grand quai, chants des marins des côtes normandes en 2002 ou par Fortunes de mer au festival de Paimpol en 2013 (Daiymotion).
Laforte : I, B-19 Le déserteur pendu, Coirault : 06805 Le déserteur que l’on s’apprête à pendre