Buvons un coup, buvons en deux
Informations diverses
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Paroles
L'autre jour, en m'y promenant,
J'étais tout seul, j'allais l'devant.
J'ai rencontré mon aimable bergère,
Ah ! qui chantait une chanson nouvelle.
De tant loin qu'elle m'y voit venir,
Son petit cœur ne chantait plus :
— Chantez, chantez, mon aimable bergère,
Recommencez votre chanson nouvelle !
— De la chanter je ne saurais,
Car je n'ai pas le cœur en joie.
J'y vois le loup là-haut, dans les bocages.
Oh ! J'ai grand peur qu'il m'y fait du ravage !
Tailleurs de buis, tailleurs de bois,
Taillez donc tout autour de moi ;
N'y coupez point la souche de ma treille ;
Nous en boirons du vin de ma bouteille.
Buvons un coup, buvons-en deux,
À la santé des amoureux !
À la santé de nos jolies maîtresses,
Sans oublier celui qui la caresse.
Celui qui la caressera,
De ce bon vin il en boira ;
De ce bon vin qui brille dans les verres,
Qui réjouit tous les amants sur terre !
Références
Collecté auprès de la mère Libault de Saint-Hilaire-du-bois (Maine-et-Loire) et de Pierre Brin, dit Serpette à Roussay (Maine-et-Loire) et rapporté par François Simon publié dans Chansons populaires de l'Anjou en 1926, page 397.
Coirault : 04613 La bergère à la chanson nouvelle, Laforte : II, F-02 La bergère qui compose une chanson