Chanson triste
Informations diverses
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Paroles
Je m'ai fait une maîtresse, trois jours il n'y a pas longtemps.
J'ai reçu une lettre, en guerre il faut aller.
Ma chère petite maîtresse ne fait que te pleurer.
Ne pleurez pas la belle, je reviendrai un jour.
Un jour dans la semaine accomplir nos amours.
Ça dura bien sept ans, au bout de la septième année, je me trouvai bien au pays
Le jour que j'arrive, ma femme fait un mari.
Je vais à sa porte, en donnant trois petits coups frappants,
En lui disant : Madame, je loge ici ce soir.
Décharge ma valise, mon or et mon argent.
Je vais à sa mère, Ô, mon coeur a toujours aimé
En lui disant : Madame, je loge ici ce soir.
Nous ne pouvons pas loger, nous sommes en tracas.
Je vais au milieu de la table, au milieu du repas, en lui disant
Monsieur, ne vous fâchez pas. Attrapez-nous les cartes
Les cartes aussi déliées, diront qui aura la belle ce soir.
Tous les gens de la noce se regardaient donc un temps.
Ce temps, monsieur, madame, voilà le diamant que je porte,
Le diamant que je porte au doigt, il y a aujourd'hui sept ans.
Elle me disait : Je me jugeais veuve ; j'ai déjà deux maris.
Références
Collecté auprès de M. Ozène Zellar à Vacherie (Louisiane) et rapporté par Irène Thérèse Whitfield dans Louisiana French Folk Songs en 1939, page 116 (Lire en ligne).
Coirault : 05307 La femme aux deux maris, Laforte : II, I-04 Le retour du mari soldat : seconde noce