Fendez du bois
Informations diverses
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Paroles
Oh ! mon père, oh ! mon père,
Vous m’avez toujours dit
Que quand je serais grande
Vous m’ donn’riez un mari. Lon la.
Fendez du bois, chauffez le four.
Fermez la porte. Il n’est pas jour.
Que quand je serais grande
Vous m'donn'riez un mari,
Maint'nant que je suis grande
Vous ne m'en parlez plus.
Oh ! ma fille, oh ! ma fille
Lequel me d'mandez vous.
Ci est mon ami Pierre
Qu'est là-haut sur sa tour.
Oh ! ma fille, oh ! ma fille
Pierre n'est point pour vous.
Il est jugé à pendre
Demain au point du jour.
S'il est jugé à pendre
Qu'on m'enterre dessus.
Références
Rapporté par Charles Sadoul (1872-1930) dans le tome IX des Vieilles chansons lorraines en 1912, page 181 (Lire en ligne sur Gallica).