J'ai commis une faute
Informations diverses
|
Paroles
À l’âge de quinze ans, j’ai commis une faute
J’ai commis une faute, personne n’en savait rien
Dans la ville de Nantes, personne n’en savait rien
Personne n’en savait rien, que ma proche voisine
De suite s’en est allée avertir la justice
Messieurs de la justice vous ne savez donc pas
Ce qui se passe en ville vous ne savez donc pas
La justice s’en va au château chez la belle.
Ah ! D’un bonjour la belle comment vous portez vous ?
Messieurs de la justice, j’n’ai pas à faire à vous.
Si j'ai eu un enfant, n’en suis-je pas la mère ?
De mon corps et mon sang, n’en ai-je pas souffert ?
Allons, allons la belle, débattez-vous pas tant
À pied ou à cheval vous marcherez devant.
La mère qui était là comme une mère folle
Son châle sur son bras, ses cheveux sur sa robe
Messieurs de la justice, rendez-moi mon enfant
Je vous donnerai de suite six mille six cents francs
Six mille six cents francs, tu n’auras pas ta fille
Là-bas dans la prairie, y a du bois tout autour
Ta fille sera brûlée demain avant le jour.
Jeunes filles de quinze ans, sur moi prenez exemple.
Ne fréquentez pas tant ni les bals ni les danses
Ni les bals ni les danses ni les beaux jeunes gens.
Références
Chant par Louisiane Pagot sur l'album Vendée - Chansons en mémoire, Canton des Sables d'Olonne en 2000 (Notice RADdO), notice de collectage RADdO (113582).
Laforte : II, A-23 Le meurtre de la fille-mère dénoncé, Coirault : 09714 L'infanticide dénoncée par sa voisine