Janeton s'en vai aus joncs

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Informations diverses

Paroles : Anonyme
Musique : Traditionnel
Interprètes :
Origine : Drôme
Danse :
Mp3 :

Paroles

Occitan Français

Janeton pren sa faucilha
Larirèra, larirè-èta,
Janeton pren sa faucilha,
Per anar copar de joncs (bis)

En chamin faguèt rencontra...
De quatre juèines garçons...

Lo premier un pauc timide,
L'embraçèt sus lo menton.

Lo segond un pauc mens sage
Li sosl'vèt son blanc jupon

Lo tresième, un intrepide,
La vioutèt sus lo gason

C'que faguèt lo quatrième,
N'es pas dich dins la chançon

Ah ! Si saviatz dameisèlas,
Anariatz copar de joncs !

Jeanneton prend sa faucille
Lalirèra, larirè-èta
Jeanneton prend sa faucillle
Pour aller couper des joncs (bis)
 
En chemin, elle rencontre
Quatre jeunes garçons.

Le premier, un peu timide
L'embrassa sur le menton.

Le second, un peu moins sage
Lui souleva son blanc jupon.

Le troisième, un intrépide,
La fit rouler sur le gazon.

Ce que fit le quatrième
N'est pas dit dans la chanson.

Ah ! Si vous saviez, demoiselles,
Vous iriez couper des joncs !

La partition de Janeton s'en vai aux joncs sur le site partitions-domaine-public.fr

Références

Collectage auprès de M. Faure, cantonnier à Saint-Nazaire par Han Schook et publié dans Chansons traditionnelles et populaires de la Drôme en 2005 (Rèf)..

Il s'agit d'une des plus anciennes chansons du répertoire français. Les premières versions écrites remontent au début du 17eme siècle.

On la retrouve à peu près sous sa forme actuelle dans le tome I de Brunettes et Petits Airs tendres par Christophe Ballard en 1703 (Lire en ligne sur Gallica). Pourtant dans un recueil intitulé La Fleur de toutes les plus belles chansons qui se chantent en France publié en 1614 (Lire en ligne), elle s'annonce à travers le couplet suivant:

Partition du timbre C'est la petite Thérèse, n°33 de la Clef du Caveau de Pierre Capelle en 1816.

Je trouvay sur l'herbe assise
Jeanneton qui s'endormaoit.
Je luy levay la chemise
J'aperceu je ne scay quoi
Que je ne vous veux
Que je ne vous veux
Que je ne vous veux pas dire

À ce point de départ s'ajoutèrent évidemment quelques strophes supplémentaires.

L'air actuel, qui s'est substitué à celui du 18e est emprunté au timbre C'est la petite Thérèse, n°33 dans la Clé du caveau de Pierre Capelle en 1816 (Lire en ligne).

(D'après Aux sources des chansons populaires de Martine David et Anne-Marie Delrieu et l'Anthologie de la Chanson Française de Marc Robine.)

Coirault : 02218 Jeanneton la coupeuse de joncs, Laforte : I, H-09 La fille coupeuse de joncs