L'amante infidèle
Informations diverses
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Paroles
N’ai-je pas du malheur
D’avoir l’amour dans le cœur !
Quand je pense à ma maîtresse,
Je ne peux me consoler,
Tant d’amour que j’avais pour elle,
La cruelle m’a trompé.
Tu m’as trompé, Rosalie,
Tu m’as troublé l’esprit.
Va, ne fais pas tant la fière,
Et souviens-toi du temps passé
Si je m’en vais à la guerre
Tu resteras à marier.
Que tu m’aimes-moi, que tu m’aime pas,
Cela n’me chagrine guère.
Je suis encore bien jeune,
Je n’ai que quatorze ans.
J’ai bien le temps d’attendre
Et de faire un autre amant.
Références
Collecté à Étercy (Haute-Savoie) et rapporté par Claudius Servettaz dans Vielles chansons savoyardes en 1910, p. 138 (Lire en ligne sur Gallica).