L'ivrogne
Informations diverses
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Paroles
Un jour m’y promenant en vigne
J’ai entendu mon vigneron
J’ai entendu mon vigneron
Qui pleurait qui versait des larmes
Qui s’écriait d’un ton si haut
Grand Dieu nous n’boirons que de l’eau
Pleurez point tant mon ami Pierre
Chez mon père on a du froment
Chez mon père on a du froment
Nous en ferons de bonnes bières
Nous en boirons soir et matin
Ça dissipera nos chagrins
J’n’en ai pas bu cinq à six verres
Que j’m’endormis paisiblement
J’ai fait un rêve si charmant
Que les chênes poussaient en treille
J’ai fait un rêve si certain
Que les ruisseaux coulaient le vin
Le lendemain d’une ribote
L’on dit que j’abrège mes jours
L’on dit que j’abrège mes jours
Tout en caressant la bouteille
J’ai commencé à mon berceau
Je finirai qu’à mon tombeau
J’avais promis à ma maîtresse
Que j’l’aimerai jusqu’au tombeau
Dessus la feuille d’un abricot
J’avais gravé cette promesse
Mais il s’est levé un petit vent
Adieu la feuille et le serment
Références
Rapporté par Jérôme Bujeaud dans le tome 2 de Chants et chansons populaires des provinces de l'Ouest : Poitou, Saintonge, Aunis et Angoumois, 1895, page 362 (Lire en ligne Gallica).
Chant par la Chorale Franco-Allemande de Paris sur l'album Chants des pays de France (dir. Bernard Lallement) en 1999.
Coirault : 10901 Le rêve du vigneron, Laforte : II, Q-18 Le buveur dupé