La fille du comte

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Informations diverses

Paroles : Anonyme
Musique : Traditionnel
Interprètes :
Origine : Lorraine
Danse :
Mp3 :

Paroles

C'est la fille d'un comte
Se voulant marier.
Et le don qu'on lui donne,
Au lon lon la,
N'est pas à mépriser.

La couche y est de verre,
Au lon lon la ;
Les pieds sont d'or fin ;
La paille, ce n'est point paille :
Si est du rémenin.

Quand la belle s'y renveille,
Au lon lon la,
Onze heures avant minuit,
Elle s'en va à la porte,
Au lon lon la,
De son fidèle ami.

Dormez-vous ? Veillez-vous ?
Au lon lon la,
Dormez-vous cette nuit ?
Non, je n'y dors, ni je n'y veille,
Au lon lon la,
Je vous entends venir !

Le galant s'y relève,
Au lon lon la,
La porte lui va ouvrir.
Leva la couverture,
Au lon lon la,
Va coucher avec lui.

Quand la belle s'y renveille,
Au lon lon la,
V'là le soleil qui luit.
Que dirai-je à ma mère,
Au lon lon la,
Où j'ai passé la nuit ?

Vous lui direz, la belle,
Au lon lon la,
Auprès de votre ami
Si vous aviez attendu
Demain jusqu'à midi,
J'vous aurais épousée,
Au lon lon la,
Malgré tous vos amis.

Maintenant, je n'vous voudrais pas,
Au lon lon la,
Pour tout l'or du pays.
Toute fille qui s'abandonne,
Au lon lon la,
À son fidèle ami,
S'abandonne à bien d'autres,
À bien d'autres qu'à lui !

Références

Rapporté par Nérée Quépat dans Chants populaires messins : recueillis dans le val de Metz en 1877 en 1878, pages 11 (Lire en ligne).

Le rémenin est du romarin.

Coirault : 03417 La fille du comte