La meunière
Informations diverses
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Paroles
Par un dimanche et ne sachant que faire,
Et cherchant quelques amusements
Et cherchant quelques amusements
Sur mon chemin j'ai fait la rencontre,
De la meunière d'un moulin à vent.
Voudrais-tu bien mon aimable meunière,
Me laisser moudre dans ton moulin ?
Moi j'y moudrais bien toute la semaine,
Cinq à six fois le soir et l' matin.
Ton papa, ta maman sans chandelles,
Y ont fermé la porte au verrou
Dans mon moulin, il n'y moudra personne,
Que le meilleur de mes amis.
Allons y donc mon aimable meunière,
Allons y donc à l'ombre du bois
Je t'y f’rai voir l'oiseau dans les airs,
Jusqu'au bout du monde
Je t'y f’ rai voir l'oiseau dans les airs,
Et en même temps la feuille à l'envers.
Mais quand la belle aperçut cet oiseau,
Elle se mit à rire
Prête-le-moi, Constant, je t'en prie,
Que je le mette en cage (aujourd'hui)
Au bout de sept, à huit, à neuf mois,
L'oiseau fit ravages
La cage s'est ouverte, l'oiseau est sorti,
Grand Dieu quel tapage (aujourd'hui)
Et vous jeunes gens qui avez des maîtresses,
Profitez de cette leçon
C'est quand on croit n'avoir qu' la farine,
Que l' plus souvent il n' reste que le son
Sources
Chanté par Joseph Guyolot sur l'album Lai Pouèlée volume 1 en 1976 (Notice MPO 0758a02_01).