Le galant charbonnier
Informations diverses
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Paroles
C'était un charbonnier
Plus noir qu'un écritoire
Plus noir qu'un écritoire
Qui courait par le monde
En vendant son charbon
Avec sa banne et son ânon.
Si son teint était noir,
Ses dents étaient bien blanches
Ses dents étaient bien blanches
Et sa mine si franche,
Que quand on le voyait,
Tout le monde lui souriait.
Une dame un beau jour
Lui dit : — Combien ta banne ?
Lui dit : — Combien ta banne ?
— Hélas ! ma belle dame,
Je la vends trois écus,
Et mon déjeuner par dessus.
— Mon gentil charbonnier,
Reprend la belle dame,
Reprend la belle dame,
Amène-moi ta banne,
Je paierai trois écus,
Et ton déjeuner par dessus.
— Mon gentil charbonnier,
Ta femme est-elle jolie ?
Ta femme est-elle jolie ?
— Hélas ! ma belle dame,
Pas si jolie que vous,
Car mon charbon la noircit tout.
Quand l'argent fut compté,
Bien rangé sur la table :
Bien rangé sur la table :
— Hélas ! ma belle dame,
Ramassez votre argent,
Un doux baiser me rend content.
Références
Rapporté par Charles Beauquier dans Chansons populaires recueillies en Franche-Comté en 1894, page 279. (Lire en ligne)