Le marinier de Couëron
Informations diverses
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Paroles
L’était une fois un marinier, l’était une fois un marinier,
Qu’avait bien envie d's'amuser, qu’avait bien envie d's'amuser,
S’en fut à la courtille
Là où c’que l’vin pétille
Il nous faut du vin,
Et du vin nouveau, du vin nouveau
L’hôtesse lui ayant demandé
Quoi qu’c’est qu’il voudrait bouffer
D’la merde ou bien de la viande
Pourvu qu'elle soit bien tendre
L’hôtesse lui ayant demandé
Où c’est qu’il voudrait coucher
Dans la plus haute chambre
Avec votre servante
Mais quand vint l’heure de midi
la belle voulut sortir du lit
Il la prit par la cuisse
Lui dit : Faut que j’t’emplisse
Le lendemain au matin jour
La belle pleurait ses amours,
Qu’elle pleure, qu’elle crie, qu’elle chante
Elle en a plein son ventre
Celui-là qu’à fait la chanson,
C’est un marinier de Couëron
Couëron tout près de Nantes,
Ville très commerçante
Références
Rapporté par Courtepaille dans le premier tome de l’Anthologie hospitalière et latinesque en 1911, page 263 (Lire en ligne sur Gallica).
Chant par Bernard Roy à Nantes lors de la mission Estuaire de la Loire en 1940 (Notice Didomena MUS1944.002.008), par un chanteur inconnu sur un album 78 tours du label Esculape (Youtube), par Patrick Denain sur l'album Au rendez-vous des sirènes en 1998 (Voir sur Phonolithe).
Laforte : II, D-29 Les mariniers sans argent, Coirault : 11201 Les mariniers qui demandent à manger