Le matin, au point du jour
Informations diverses
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Paroles
C’est le matin au point du jour,
On entend ce maudit tambour
Qui nous appelle à faire l’exercice
Et toi, pauvre soldat, c'est ton plus grand supplice.
Les caporaux et les sergents
Ils nous ont fait nous mettre en rang
L'un dit : Recule ! et l'autre dit : Avance !
Et toi pauvre soldat, faut prendre patience.
Ce sont messieurs nos officiers,
Qui s’en vont boire le vin clairet
Le vin clairet, le brandevin, la bière
Et toi, pauvre soldat, va boire à la rivière.
La patience que nous prendrons
Si jamais en guerre nous allons !
C’est le fusil, qui vengera les coups de canne
Tout cela se payera à la première campagne.
La campagne, elle est arrivée
Mon capitaine, j'ai tué
Mon capitaine et mon sergent, sans doute,
Courage mes chers amis, l'armée est en déroute.
Ceux-là qui s’ont fait la chanson
C'est quatre tambours du bataillon.
Par un beau soir, en battant la retraite,
Toujours en regrettant leurs tant jolies maîtresses
Références
Cette chanson semble avoir été crée pendant les campagnes Napoléoniennes.
Chant par Mélusine sur l'album Mélusine en 1975 (Youtube) ou sur l'album Voix Contrevoix en 1990 (Youtube).