Les tétons
Informations diverses
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Paroles
Quand j’étais petite fille,
Je n’avais pas de tétons
À présent que je suis grande,
J’en vois point de ma façon.
Point du jour, arrive, arrive,
Point du jour, arrive donc !
Je m’en vais à la rivière,
Pour laver mes blancs jupons.
Mon amant qu’est au derrière,
Qui me fournit du savon.
M’sieur l’curé, graissez vos bottes,
Pour venir me marier.
Moi j’ai l’amour en la tête,
Pis que l’rat dans un grenier.
Si je prends mon arbalète,
Je t’y jetterai en bas !
La mère, qu’est à la fenêtre,
Qu’entendit ce discours-là !
Taisez-vous, petite sotte,
Car votre père le saura.
Taisez-vous, mère, vous-même,
Vous ne savez ce qu’il y a !
Quand j’étais petite fille,
Je n’avais pas de tétons :
À présent que je suis grande,
J’en vois point de ma façon
Références
Ronde collectée auprès de Louise Goux à Nolay (Nièvre) en 1881 et rapportée par Achille Millien et J.G. Penavaire dans le tome I des Chansons populaires du Nivernais et du Morvan éditées par Georges Delarue en 1977, p. 343.
Chant par Évelyne Girardon sur l'album Répertoire en 2005 (Youtube), par Sylvie Berger au sein de Soléart sur l'album L'arrosoir et le mirliton en 2005 (Bandcamp).
Laforte : I, M-10 La fille impatiente la veille de ses noces, Coirault : 00905 Impatiente à la veille de ses noces