Informations diverses
Paroles : |
Anonyme |
Musique : |
Traditionnel |
Interprètes : |
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Origine : |
Quercy |
Danse : |
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Mp3 : |
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Paroles
Occitan
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Français
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Dens lou bourg de Libos, i a un poulit barricaire.
L'Anneto, de Trentels, cado jour lou la bese.
Antoèno, moun amic, mariden-nous ensemble.
Anneto, de Trentels, atenden a dimeche.
A dimeche, à douman, jou soui lasso d'atende.
Moun pai a un chibau, lou preng quant ba dehoro.
Dab lous pès de darrè, hè flamba las carrèros.
Dab lous pès de dauant. Ne hè poudre menudo.
Las damos dou castèt se bouton en frinesto.
Qui es aquet chibaliè ? Hè flamba las carrèros.
Jou soui pas chibaliè. Soui un bourges de bilo.
N'as mentit, chibaliè. Soui ta mastresso bruno.
Dens la crampo dou rèi, tu que m'as counegudo.
Dens la crampo dou rèi, dansauos touto nudo.
N'as mentit, chibaliè, auèui ma camiso ;
E mous souliès as pès, ma raubo de lan negro.
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Dans le bourg de Libos, il y a un joli tonnelier.
Annette, de Trentels, chaque jour va le voir.
Antoine, mon ami, marions-nous ensemble.
Annette, de Trentels, attendons à dimanche.
À dimanche, à demain, je suis lasse d'attendre.
Mon père a un cheval, il le prend quand il va dehors.
Avec les pieds de derrière, il fait flamber les chemins.
Avec les pieds de devant, il fait de la poussière menue.
Les dames du château se mettent à la fenêtre.
Quel est ce chevalier ? Il fait flamber les chemins.
Je ne suis pas chevalier. Je suis un bourgeois de ville.
Tu en as menti, chevalier. Je suis ta maîtresse brune.
Dans la chambre du roi, tu m'as connue.
Dans la chambre du roi, tu dansais toute nue.
Tu en as menti, chevalier. J'avais ma chemise ;
Et mes souliers aux pieds, ma robe de laine noire.
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Références
Collecté auprès de Catherine Sustrac de Cauzac (Lot-et-Garonne) et rapporté par Jean-François Bladé dans le tome II de Poésies populaires de la Gascogne en 1882, page 148 (Lire en ligne).
Collecté à Sérignac (Lot) et rapporté par Joseph Daymard dans Vieux chants populaires recueillies en Quercy en 1889, page 136 (Lire en ligne)
Coirault :
00213 Le cheval qui fait flamber les chemins de ses pieds de derrière