Me promenant un matin
Informations diverses
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Paroles
Me promenant, un matin,
À l'ombre d'un bois voisin,
Allant, ramassant des fleurs
De toutes couleurs,
J'aperçois dans un bosquet
La belle Iris qui dormait.
Vite, je forme un bouquet
Que j'attache à son corset.
Elle s'éveille en courroux
Tircis, à quoi pensez-vous
De venir en ravisseur
Troubler mon honneur ?
C'est faire un mépris de moi.
Berger sans crainte et sans foi,
Non,je ne veux plus vous voir,
Ni le matin, ni le soir !
Je me jette à ses genoux
Oh ! La belle, voulez-vous.
Me donner le coup mortel,
Se peut-il, ô ciel !
En me privant de vous voir,
Vous m'arrachez tout espoir !
Je fis semblant de mourir,
Elle vint me secourir.
J'aperçois sa blanche main
Sur mon cœur, près de mon sein.
Elle crie avec transport
Non, il n'est pas mort.
Reviens, mon berger, reviens.
Je te pardonne, reviens !
Elle m'embrasse, et je dis
Bergère, je suis guéri !
Références
Collecté à Vourey (Isère) et rapporté par Claire Marion dans l'article Chansons populaires du Daufiné dans le numéro de la revue La Tradition en février 1902, pages 69 (Lire en ligne).
Coirault : 01606 La belle réveillée par un bouquet de toutes couleurs