Mon homme quand tu viens du cabaret
Informations diverses
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Paroles

Mon homm' quand t'viens du cabaret
Regarde bien comme tu es fait !
Tes jambes y font des esses,
Tu es vraiment joli garçon,
Tu en as perdu la raison,
Tu tomb' à la renverse.
Hé ! Ma p'tit' femme, me battez pas
J'étions nous, l'frèr' Nicolas,
J'parlions de nos affaires,
J'ai dépensé à mon écot,
Trente-deux sous, aussi un pot,
C'est y pas ça trop boire.
Trente-deux sous, vilain mâtin !
Tu mèn'ras-t-y toujours le train,
Le train de la manière.
J'ai quatre enfants dessus le bras,
C'est pas toi qu'en as l'embarras,
Tu veux donc toujours boire !
Ma femme, si tu as l'embarras,
De quatre enfants dessus les bras,
Pose les donc par terre !
Quand ils te demandent du pain,
Il faut prendre la verge en main,
Fouetter sur leur derrière.
Coquin, tu as vendu les draps,
La paillasse et le matelas,
Nous v'là à la misère.
Ma femme, si j'ai vendu ton lit,
Je ne l'ai pas fait par dépit,
J'ai tout vendu pour boire.
Références
Rapporté par Achille Millien et Georges Delarue dans le tome III de Chansons populaires du Nivernais et du Morvan en 1998, page 209.
Laforte : III, F-07 L'ivrogne et sa femme (Le frère Nicolas), Coirault : 11103.1 L’ivrogne dont les jambes font des « s »