Nous étions cinq enfants
Informations diverses
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Paroles
Nous étions cinq enfants d’un père et d’une mère
Nous allions quatre aux champs, aux champs pour travailler
Et moi qui restais à garder.
Je restais à garder tandis que j’étais jeune
Un jour me prit envie d’aller m’y promener
La quenouillette à mon côté.
Là, quand je fus rendue là-haut de sur ces landes
Je me mis t’à r’garder et à considérer
S’il m’y fallait m’en retourner.
Là quand je fus rendue au château chez non père
Là quand je fus rendue au château chez ma mère
Ils étaient tous à table à dîner
M’en ont bien priée d’en manger.
Mon petit frère me dit : Tu parais donc bien pâle
On dirait à te voir que tu serais malade
Je pris mon grand couteau, un’ beurrée je coupis
Dans le jardin je m'en allis.
Là dans notre jardin, la rivière est courante
Sous une broussée de houx, près d’un laurier fleuri
Là mon enfant perdit la vie.
Références
Collecté auprès de Rosalie Louesdon à La Ferrière (Côtes d'Armor) en 1979 et réinterprété à Rennes en 1996 (Notice Dastum 04668) et rapporté par Marc Le Bris et Alain Le Noac’h dans le tome 4 des Chansons des pays de l’Oust et du Lié en 1981, page 3 (Lire en ligne).
Chant par le Cercle Celtique de Loudéac dans le volume 3 de Chansons des Pays de l'Oust et du Lié en 1997 (Extrait Nozbreizh), par Roselyne Moisan et Marie-Pierre Balusson sur l'album Chants traditionnels de Haute-Bretagne, Bogue d'or 1991 en 1991, ou sur l'album Plaignons les coureurs de nuit en 1996 (Extrait Nozbreizh).
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