Quand j'étais fille à marier (Bretagne)
Informations diverses
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Paroles
Quand j'étais fille à marier
Quand j'étais fille à marier
J'étais belle et galante Fa la ri daine, fa la ri don,
J'étais belle et galante Fa la ri daine, fa la ri dé
Beaucoup d'amants venaient m'y voir
À minuit dans ma chambre
Ne venaient pas ni un ni deux
Venaient de vingt z'à trente
Et le plus jeune m'a apporté
Une pomme d'orange
La pomme est tombée sur mon pied
Et m'a cassé la jambe
Au médecin fallut aller
Au médecin de Nantes
Le médecin dans sa visite :
Faudra couper la jambe
Ma jamb' ne sera pas coupée
J'aime mieux vivre de mes rentes
Mon père a bien cinq cents moutons
Dont je suis la bergère
Mon père a bien cinq cents maisons
Dont je suis l'héritière
Mon père a bien cinq cents moulins
Dont je suis la meunière
Mon père a bien cinq cents écus
Dont je suis l'écuyère.
Références
Collecté auprès de Théodore Ganne à Plumieux (Côtes d'Armor) et rapporté par Marc Le Bris et Alain Le Noac'h dans le tome 1 des Chansons des pays de l’Oust et du Lié en 1968, page 18 (Lire en ligne).
Chant par Numa Manu en rond de Loudeac en 2016 (Youtube),
Coirault : 00322 La fille blessée par une orange, Laforte : I, G-06 La rose blanche (pro parte)