Quand le petit Jean voulait se marier
Informations diverses
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Paroles
Quand le petit Jean voulait se marier,
Ça allait bras dessus, bras dessous,
Ils allaient tous deux ensemble ;
Ils semblaient deux anges !
Ils ne furent pas plus tôt mariés
Qu'ils ne purent plus s'accorder.
Ils n'eurent pas demeuré trois semaines entières
Qu'ils prenaient à se mancheter,
Faisaient crever de rire.
À la première manchetée,
Le petit Jean alla voir à bas.
Quand le petit Jean se vit à bas,
Il pleurait sa mère :
Écrivez vite à mes parents,
Qu'ils me viennent quérir ;
Et faites vite mes paquets.
Je ne veux plus demeurer avec soi.
Quand sa mère fut arrivée,
Il lui contait ses doutes,
Il criait comme un sorcier :
Elle m'a crevé les côtes.
Et faites vite mes paquets,
Je ne veux plus rester avec soi.
Ô mêre ! Ne le plaignez pas tant,
Il n'est pas tant malade.
Avant que je le batte,
Il ne voulait rien faire ;
Il fera mieux une autre fois
Ce que je lui commanderai.
Ne fais-je pas tout ce qu'il faut,
Ne vais-je pas quérir d'eau ?
Le matin à mon lever,
Je mets la chair cuire ;
Les écuelles et le tranchoir,
Je le range tout au dressoir.
Références
Collecté à Grézieu-le-Marché (Rhône) et rapporté par M. Bruyère dans l'article Chant populaire en patois de Grézieu-le-Marché du numéro II de la Revue des Patois en 1888, page 288 (Lire en ligne).
M. Bruyère mentionne que la chanson est incomplète.